Année | Évènement | Notes |
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484-486 | Fauste de Riez, abbé de Lérins, d'origine bretonne (anglaise), est exilé par Euric, roi des Wisigoths, il se réfugie à Jersey. |
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486 | Les petits rois francs, sous la conduite de Clovis, attaquent le territoire de Syagrius et le vainquent à Soissons. La domination romaine en Gaule est définitivement terminée. |
Syagrius, roi des Romains, maître de la milice et mort en 486, fils d'Aegidius. En fait roi du royaume de Soissons. Clovis, aidé de Ragnacaire, réussit à le battre et le forca à s'enfuir chez les Wisigoths. |
497 | Les habitants de Coutances auraient fait leur soumission à Clovis. | C'est du moins ce que prétend une tradition. Peut-être faut-il y voir plutôt la soumission de la garnison défendant le littoral (rappelons la présence en 428 de la Prima Flavia Gallicana Constantia) et ce d'autant plus que les garnisons du Litus ont été laissées livrées à elles-mêmes jusqu'à l'avènement de Clovis en 486. On peut également mettre en relation cette soumission au baptême de Clovis qui, selon certain, aurait pu avoir lieu en 496. |
vers 500 | Premiers témoins des modes vestimentaires anglo-saxonnes et franques à Frénouville et Saint-Martin-de-Fontenay (Calvados). |
Contacts économiques avec l'Angleterre anglo-saxonne. |
début VIe s. | Vigor, après son arrivée dans le Bessin (vers 529 ?), est appelé par un certain Volusianus homme très riche, possédant des domaines, une domesticité, de grands biens. Après avoir débarassé son domaine d'un serpent monstrueux, Volusianus remit à Vigor tout le pays appelé Cirisiacus (Cerisy-la-Forêt). |
Volusianus, gallo-romain possédant un domaine entre St-Lô et Bayeux. Sidoine Appollinaire en parle dans deux de ses lettres. Voici un extrait tiré de l'une d'entre elles. [...] utque de matronalium partium nil querar fraude, quas cum expeditis tulistis impedimentis, tuque fraterque communis Volusianus vix singulorum clientum puerorumque comitatu ambiebamini [...] certe frater Volusianus qui forte pergens in praedia Baiocassina totamque provinciam Lugdunensem secundam pervagaturus [...]. |
VIes. | St Pair fonde l'abbaye de Sesciacus (maintenant St-Pair-sur-Mer). Cette abbaye est encore citée dans un acte du duc de Normandie, Richard II, entre 1022 et 1026 : Trado abbatiam Sancti Paterni sitam in pago Constantino. De plus, simultanément, ou immédiatement après la disparition du monastère, apparition d'un monastère de femmes dont une des abbesses s'appelait, à l'époque carolingienne, Dedila. |
St Pair était un moine du monastère poitevin d'Ension. Futur évêque d'Avranches (552-565), nommé par Childebert (Sa vita en latin). |
VIe s. | Arrivée massive de Bretons en Armorique. C'est également au VIe s. que les îles anglo-normandes furent repeuplées par des Bretons immigrés. C'est le roi Childebert qui donna les quatre îles anglo-normandes aux Bretons. |
Cette seconde vague d'arrivée est peut-être une des conséquences du traité établi en 497 entre les Armoricains et les Bretons d'un côté et les Francs de l'autre. Le traité reconnaît aux Armoricains et Bretons l'exemption du tribut, une certaine autonomie, aux Bretons un territoire accru (de la cité des Coriosolites ?) ; en revanche les Armoricains et Bretons reconnaissent la suprématie des Francs et s'allient à ceux-ci. Childebert Ier est roi de 511 à 558. La vie de st Samson mentionne ces donations faite au saint par Hildebertus, rex atque imperator. |
VIe s. | Le poète et évêque de Poitiers Venance Fortunat écrit la Vita Paterni. |
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1ère moitié du VIe s. | Premières inhumations dans les nécropoles d'Hérouvillette, Giberville, Sannerville, Ifs (Calvados) et Réville (Manche). Les modes anglo-saxonnes et franques se côtoient. |
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vers 500 | St Léontien succède à st Exupérat. | Léontien assista au concile d'Orléans en 511 : Leontianus episcopus ecclesiae Constantinae subscripti. On ignore la localisation du siège épiscopal, puisque pour cet évêque il est également précisé qu'il était de : ex civitate Briovere (St-Lô). |
511 | L'évêque de Coutances, le premier attesté, Leontianus, assiste au concile d'Orléans (premier concile des Gaules, convoqué à la demande de Clovis), ainsi que Nepus, premier évêque avéré d'Avranches. |
Leontianus est mentionné dans la Vie de st Pair d'Avranches. Nous possédons la souscription de Nepus : Nepus, episcopus ecclesiae Abrincatinoe suscripti. |
vers 524 | Childebert rencontre st Marcouf, lui donne la terre de Nanteuil et il y fit bâtir un monastère : Nantoligum in Onellico ou Nantus. |
Qui a francorum rege Childeberto aream obtinuit in Constantino agro ad aedificandum illie monasterium, Nantuum vulgus vocat. |
vers 525. date corrigée 533 |
Début de l'épiscopat de st Lô. Il meurt le 21 septembre 567. | Certains auteurs ont vu en lui un chancelier du roi Childebert, mais il est plus que probable qu'il soit natif de la région de Briovère (la vieille vie latine le dit natif du pagus Contantiensis). Ce qui est certain, c'est qu'il est le premier évêque ne portant pas un nom gallo-romain. D'autres auteurs avancent qu'il pourrait être originaire des îles britanniques, plus présisément de l'île de Cardigan au pays de Galles, il serait Llewdad, fils d'Alain, membre de la communauté de st Iltut et doyen du collège de St-Padern. |
530 | St Lô se rend à Angers pour y voir son évêque st Aubin. Il participera aux 2e, 3e et 5e conciles d'Orléans, envoya un procureur au 4e, un prêtre du nom d'Escupilio. |
Souscription du 2e : Lauto episcopus Constantiensis ; du 3e : Lauto episcopus ecclesiae Constantiensis ; du 4e : Escupilio presbiter missus Lautone episcopo civitatis Constantiae. |
533 | Concile d'Orléans, Perpetuus, évêque d'Avranches, Lauto, évêque de Coutances et Passivus de Sées y participent. |
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538 | Cette année-là Perpetuus se fait représenter au concile d'Orléans. |
Première mention sûre d'un évêque de Bayeux : Leugadius. |
après 539 | Selon Procope de Césarée, le long de la côte de l'océan qui se trouve en face de l'île de Brittia, il y a de nombreux villages. Ceux qui les habitent pêchent avec des filets ou labourent le sol ou commercent avec l'île ; étant à d'autres égards sujets des Francs, ils ne leur paient aucun impôt ni tribut. Faut-il y voir une conséquence du traité de 497 ? |
Procope meurt en 565, il fut le secrétaire de Bélisaire et rédacteur de l'Histoire des Guerres de Justinien. Mention des Armoricains par Procope. |
541 | Perpetuus se fait représenter au concile d'Orléans. |
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549 | 5e concile d'Orléans. Lô et Aegidius (Gilles) d'Avranches y participent. |
Souscription de Lô : episcopus ecclesiae Constantinae vel Brioverensis, il est possible que, comme Exmes pour Sées, Briovère ait servi de refuge à l'évêque de Coutances pendant une période troublée. |
553 | Concile de Paris, Paternus d'Avranches (st Pair) y participe. |
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557 | Concile de Paris, Paternus d'Avranches y participe. |
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entre 561 et 567 | St Samson de Dol passe par le Cotentin en se dirigeant vers les îles, ayant obtenu du roi Caribert l'évangélisation des îles de la Manche. |
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entre 561 et 584 | Chilpéric créé un grand commandement militaire (duché) qui réunit contre le danger breton les cités du Mans, d'Angers, de Rennes et de Bayeux. |
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15/04/564 | St Pair va voir son ami Scubilion mourant au monastère d'un certain Maudan ou Meldun (monasterium Maudanensi ou Maldunensi), situé dans la baie du Mont St-Michel. |
Ce monastère n'a pas été identifié mais le nom Máeldúin est manifestement irlandais. Les évêques qui inspirent st Pair avant son accession à l'épiscopat sont Léontien de Coutances et Vigor de Bayeux, mais aussi l'Armoricain Melaine (mort en 530), évêque de Rennes et médiateur entre Bretons, Francs et Armoricains dans les années 500. |
vers 565 | Senier évêque d'Avranches. | Natif de Coutainville (?), élevé au monastère de Scissy, il devient évêque d'Avranches à la mort de st Pair. À la mort de st Senier, st Sever, fondateur et premier abbé du monastère qui porte son nom, devient évêque d'Avranches. |
567 | Mort de Caribert Ier, ses trois frères se partagent ses terres. Chilpéric reçoit, comme supplément aux terres d'origine des Saliens qu'il possédait, le ducatus Cenomanensis, le duché du Mans et ce qui sera plus tard la Normandie. Gontran, roi des Francs de 561 à 592 reçoit l'Avranchin. |
L'ouest et le sud-ouest devinrent une série d'enclaves neustriennes, bourguignonnes et austrasiennes. Quelques exemples : Bordeaux et Béarn neustriens, Tours et Poitiers austrasiens, l'Angoûmois bourguignon. Ces partages eurent pour cadre la lutte entre Brunehaut et Frédégonde. La guerre civile de 40 ans qui s'ensuivit ne semble due qu'à l'obsession des rois et des reines de ne pas se contenter de leur part du gâteau mais de n'avoir de cesse de grignoter celle des autres. Gontran, roi de Bourgogne, jouait à l'arbitre entre Neustrie et Austrasie avec une lâcheté consommée, abandonnant l'allié le plus faible opportunément pour le plus fort du moment, tout en ne négligeant pas ses propres intérêts. |
568 | Épiscopat de st Romphaire (auparavant, lacune dans la liste épiscopale). Vers cette date, mort de st Hélier, retiré à Jersey (Constantiae in Normania sancti Helerii a vandalis in Gerseia insula occisi). |
En 569, Romphaire assiste peut-être à la dédicace de l'église de Nantes.
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vers 570 | Élection de st Sever comme évêque d'Avranches. Après lui, apparaissent les évêques avec des noms francs. |
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573 | Brunehaut est exilée à Rouen où elle épouse Mérovée, le fils de Chilpéric, avec la bénédiction de Prétextat. |
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vers 578 | Léodowald, évêque d'Avranches. | Grégoire de Tours le mentionne avant 576, mais comme évêque de Bayeux. |
578 et 590 | Grégoire de Tours évoque l'intervention, en tant qu'auxiliaires des armées gallo-franques des Saxones Bajocassini, dont l'autorité se serait répandue non seulement sur le Bessin, mais également sur le Cotentin et la vallée de la Vire. |
En 578, Chilpéric les mène avec les gens de Tours, de Poitiers, du Mans, d'Angers contre le duc de Bretagne, Waroch, et ils sont décimés par une attaque de nuit. En 590, Frédégonde les emploie à son tour, mais cette fois pour secourir ce même Waroch devenu son allié, et le résultat de l'expédition est identique pour les auxiliaires des rois mérovingiens : Beppolen qui commande l'armée franque de Gontran, en fait un grand carnage. Cet affaiblissement des saxons facilita vraisemblablement les visées des Bretons sur l'Avranchin et le Cotentin. |
585 | Grégoire de Tours fait allusion aux seniores franci de Rouen. |
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586 | Romacharius, st Romphaire, assiste aux obsèques de Prétextat de Rouen. |
Son assassinat est le résultat des luttes entre Brunehaut et Frédégonde. Après avoir été exilé pendant sept ans à Jersey, Prétextat rentre à Rouen à la mort de Chilpéric, il y est assassiné à Pâques sur ordre de Frédégonde. |
592 | Selon les termes du traité d'Andelot (587), Childebert II, roi d'Austrasie, reçoit à la mort de Gontran l'Avranchin. |
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fin VIe s. | Grégoire de Tours atteste que le culte de st Martin est bien vivant à Avranches. |
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VIIe s. | Nécropole mérovingienne de Gatteville. | |
VIIe s. | Début de la christianisation des campagnes dans cette partie de la Gaule. |
C'est durant cette période que l'on assiste à la fondation de nombreuses églises dédiées à saint Martin ou à saint Germain. |
début VIIe s. | Naissance d'Omer (Audomarus), près de Coutances (à Orval ?). | Abbé fondateur de Sithiu (St- Omer). Moine à Luxeuil. Ayant une vocation de missionnaire, il voulut évangéliser le nord de la Gaule et fut désigné pour restaurer l'évêché de Thérouanne (639). Il meurt le 01 novembre 670. C'est lui qui ordonna prêtre st Wandrille.
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600 | Clotaire II, fils de Chilpéric, est battu par les fils de Sigebert II à Dormelles, près de Montereau, Thierry II obtient la région entre la Seine et la Loire et la frontière des Bretons, Clotaire ne garde que les cités de Rouen, Amiens, Beauvais et peut-être aussi Evreux, Lisieux, Bayeux et Coutances. Peu après, ces quatre dernières cités lui furent enlevées par le roi de Bourgogne Thierry II. |
La Neustrie de Clotaire est alors réduite à une douzaine de pagi entre l'Oise, la Seine et la Manche. Ce sera la situation jusqu'à la mort de Thierry II en 613 qui fera de Clotaire le souverain unique des trois royaumes francs. |
610 | Voyage de st Colomban, il serait passé (en partant de Nantes) par Avranches, Coutances et Bayeux. Peu après, un de ses disciples, Potentin, fonde un monastère près de Coutances (à Orval ?). |
Dans la Vita Colombani (écrite par Jonas de Bobbio en 642) on lit : Cum iam suumptuum necessaria indigerent, duos in urbe direxit, ut necessaria quaererent, quorum unumerat Potentinus nomen quiadhuc superest et Armoricana in loca in suburbano Constantinae urbis monachorum cohortem adunavit. Le monastère de Potentin disparaît ensuite de la documentation écrite. Cependant, il existe à Orval, sous l'église paroissiale, une crypte que l'on peut apparenter, comme à St-Marcouf, aux cryptes destinées à la vénération des reliques dans les monastères pré-normands. |
614 | Un certain Hildoaldus, considéré comme évêque d'Avranches, aurait assisté au concile de Paris. |
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vers 620 | Naissance d'une entité politique le royaume neustro-bourguignon. |
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627 | Un certain Hildoaldus, considéré comme évêque d'Avranches, aurait assisté au concile de Clichy. |
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629 | Mort de Clotaire II, Dagobert occupe la Neustrie. |
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630 | Léodowald successeur de st Sever comme évêque d'Avranches. Childoald lui succède et assiste cette année au concile de Reims. |
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639 | St Ouen nommé au siège archiépiscopal de Rouen. |
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19/01/639 | Mort de Dagobert, son fils Clovis II lui succède en Neustrie. |
Dans la Vie de st Didier, un auteur plus tardif parle alors de regnum Francorum. C'est la première fois que l'expression royaume des Francs, réservée jusqu'ici à l'ensemble du monde franc, est limitée à la partie occidentale du royaume. Les hommes habitant la Neustrie étaient convaincus à cette époque, d'être tous des Francs d'origine, peuple conquérant qui aurait chassé sous Clovis, tous les Romains au-delà de la Loire. |
vers 642 | Apparition dans les textes du mot Neustrie et de son correspondant désignant les habitants : les Neustrasii. |
Ce terme pourrait vouloir signifier pays situé à l'Ouest. |
vers 650 | St Ouen trouve des Francs païens à évangéliser dans le diocèse de Rouen. |
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650 | Charibon, évêque de Coutances, assiste au concile de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), en l'église St-Vincent. |
Charibonus episcopus ecclesiae Constantinae. |
657 | Mort de Clovis II, son fils Clotaire III lui succède en Neustrie et en Bourgogne. | |
07/658 | Valdomar (non confirmé), pseudo successeur de Charibon, apparaît dans deux chartes de St-Denis. Landri, évêque de Paris, accorde des privilèges à St- Denis. |
En 659, Landri assemble les évêques à Clichy et leur demande leur souscription aux dons et privilèges accordés à St-Denis. |
vers 659-660 | Élévation de st Marcouf par st Ouen archevêque de Rouen. Celui-ci visita les diocèses de ses suffragants, arrivé à Nanteuil, Bernoin, qui en était l'abbé le pria de transférer st Marcouf dans un lieu plus décent. |
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vers 660 | Huldéric (non confirmé) pseudo successeur de Valdomar est sacré évêque. Un certain Fégasse considéré comme évêque d'Avranches. |
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670 | Un certain Ragentramnus est considéré comme évêque d'Avranches. |
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673 | Mort de Clotaire III, son frère Thierry III lui succède en Neustrie et en Bourgogne. | |
673 ou 674 | Thierry III est déposé, Childéric II devient l'unique roi des Francs. Ebroïn, maire du palais de Neustrie est relégué au monastère de Luxeuil. |
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676 | Thierry III est rétabli comme roi de Neustrie et Bourgogne. Ebroïn gouverne en son nom. |
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avant 679 plus sûrement 677 |
St Fromond, évêque de Coutances, fonde un monastère de femmes, dédié à la Vierge, au Ham, sous Thierry III, roi des Francs. |
Il est encore fait mention de ce monastère dans le Roman de Rou, de Wace (A Liham avoit riche abeïe), qui prétend en relater la destruction par les Normands au début du XIe siècle. Le domaine se trouve alors dans les mains de Herfast, oncle du duc Richard II, qui en donne, en 1026, une part à l'abbaye de St- Père de Chartres, sans faire allusion au passé monastique du site, mais l'acte témoigne que la villa possédait alors plusieurs églises. |
680 | Ebroïn vainqueur des Austrasiens et de Pépin II de Herstal à Bois-du-Fay. |
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680 | Assassinat d'Ebroïn. | |
683 | Un certain Ragertrannus, archidiacre de Rouen quelques temps préposé au monastère de Jumièges est installé comme évêque d'Avranches. |
D'après la Vie de st Philibert. |
vers 687 | Victoire de l'Austrasien Pépin II sur les Neustriens. Pépin reconnait Thierry III comme unique roi des Francs et gouverne en son nom. |
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690 | De grands aristocrates fonciers, Vandemir et sa femme Ercamberte, lèguent leurs biens à diverses églises de Paris. |
L'incorporation de nos régions au royaume franc entraîna un remaniement des structures administratives. La circonscription de base était le pagus plus tard appelé comitatus (comté) quand un comte fut régulièrement placé à sa tête. Elle correspond souvent aux cités antiques. Le Cotentin était coupé en deux : le pagus Onellicus (ou Coriovallensis), le pagus Constantinus et le pagus d'Avranches au sud. Au-dessous du pagus, une division d'étendue comparable à nos cantons, la centena, condita ou vicaria, n'est pas citée avant le début du VIIIe siècle, elle sert surtout à l'administration et à la justice de la terre royale. |
690 | Mort de Thierry III, son fils, Clovis III, lui succède. |
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692 | Willibert (non confirmé), successeur de Fromond. Il assiste au concile provincial à la convocation d'Ansbert, archevêque de Rouen. |
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VIIIe s. | Mention de Bérigny, sous la forme latine : in villa nuncupante berinneio. |
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700 | Pépin réussit à imposer son fils Grimoald comme maire du palais en Austrasie. |
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708 | St Aubert fonde sur le Mont Tombe un oratoire. |
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709 | Selon une légende, un raz de marée se serait produit cette année-là dans la région du Mont St-Michel. |
Le thème de la submersion de la forêt n'apparaît qu'au XIIe siècle et provient d'une mauvaise lecture des textes anciens du IXe siècle, qui précisent que la destruction de la forêt (pour la mise en valeur du terroir) se serait produite au temps des origines. |
714-715 | Efforts de Plectrude, veuve de Pépin de Herstal pour maintenir l'union de la Neustrie et de l'Austrasie. |
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716-719 | Victoire de Charles Martel sur les Neustriens, en battant Rainfroi, le maire du palais neustrien. L'union des deux royaumes devient effective sous son gouvernement. Il entreprend de réduire les Saxons. |
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vers 720 | Charles Martel nomme Hugues, le fils de son demi- frère Drogon, abbé de St-Denis, évêque de Paris, Rouen, Bayeux, Lisieux et Avranches, abbé de Jumièges, et enfin, contre l'abandon de St-Denis, de St-Wandrille. |
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723 | Mort de st Aubert. Après lui, on ne trouve pendant près d'un siècle, aucune trace authentique d'évêques dans le diocèse d'Avranches. |
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737 | Mort du roi mérovingien Thierry IV, Charles Martel ne lui donne pas de successeur. |
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738-739 | Donation de Raginfrindus à l'abbaye de St-Wandrille, d'une partie de la villa de Laxtra (St-Michel de Lestre) dans le pagus du Cotentin. |
Huic Widoni largitus est quidam paterfamilias, nomine Raginfridus, portionem aliquam de villa quae dicitur Laxtra, anno primo regis Hilderici ; quae sita est in pago Constantini. |
741 | Mort de Charles Martel. Il a partagé le regnum francorum entre ses deux fils, Pépin et Carloman qui lui succèdent comme maires du palais. |
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entre 743 et 751 | visite de Childéric III au Mont St- Michel. |
Roi des Francs de 743 à 751, Childéric III est surtout célèbre pour avoir été le dernier roi mérovingien. |
747 | Les reliques de st Georges sont transportées par boeufs du port (emporium) de Portbail (Portus Ballii) à Brix (Brucius) où l'on construisit trois églises pour les recueillir : la première dédiée à St-Georges, la deuxième à la Vierge Marie, la dernière à Sainte-Croix. |
L'église Notre-Dame de Portbail occuperait l'emplacement d'une abbaye ou d'un prieuré qui aurait été au VIIIe siècle sous l'obédience de St-Wandrille. C'est à cette occasion qu'un certain Bernehardus, qui possédait l'église dans laquelle se trouvait les reliques de st Georges (à Brix), en fit don à St-Wandrille. |